Une entreprise sans trésorerie, c’est comme une voiture sans carburant : elle n’avance pas loin. Peu importe la taille ou l’activité, chaque société doit gérer ses flux financiers avec rigueur. Mais qui fait quoi, exactement, dans ce ballet quotidien ? Voici, sans détour, les rôles majeurs de la gestion de trésorerie en entreprise.
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Le chef d’entreprise : chaque décision compte
À la tête de l’entreprise, le dirigeant n’a pas le luxe de l’ignorance. Comprendre l’état de la trésorerie, c’est s’assurer de piloter la société avec lucidité. Car chaque choix, investir dans de nouveaux équipements, embaucher ou faire face à une dépense imprévue, pèse immédiatement sur l’équilibre financier. Voici les principaux leviers sur lesquels il agit :
- investissements à engager ;
- recrutements à valider ;
- achats ou approvisionnements imprévus à arbitrer.
En gardant l’œil sur la rentabilité, il construit des stratégies qui anticipent les besoins et limitent les mauvaises surprises. Les dirigeants avisés le savent : disposer d’un outil fiable pour suivre la trésorerie change la donne. Par exemple, découvrir DIMO TRESO permet d’avoir en main les données nécessaires pour choisir la bonne orientation, qu’il s’agisse de décisions à court, moyen ou long terme.
À noter : quand le chef d’entreprise gère lui-même les finances, il a tout intérêt à adopter un logiciel spécialisé pour la gestion de trésorerie.
Directeur administratif et financier (DAF) : le garant de l’équilibre
Responsable du service financier, le DAF suit chaque mouvement de trésorerie à la loupe. C’est à lui que revient la mission de rapporter les faits marquants au chef d’entreprise. Mais surtout, il surveille les indicateurs en temps réel, prêt à signaler la moindre alerte.
Dès qu’une anomalie pointe, il prévient le dirigeant et propose des pistes pour corriger le tir. Il conseille, suggère des méthodes, joue le rôle de « personne de confiance » pour le chef d’entreprise. Son atout ? Une capacité à anticiper les difficultés avant qu’elles ne deviennent critiques et à accompagner son supérieur pour éviter tout dérapage. Cette vigilance protège l’entreprise des mauvaises surprises financières.
Le trésorier : le spécialiste du flux
Dans l’équipe financière, le trésorier se consacre entièrement à la gestion des flux de trésorerie. Son travail consiste à réunir toutes les données utiles pour interpréter les indicateurs et anticiper les besoins. Concrètement, il intervient à plusieurs niveaux :
- surveillance des entrées et sorties de fonds ;
- élaboration des budgets prévisionnels ;
- gestion des relations avec les partenaires bancaires ;
- validation des opérations liées à la trésorerie.
Pour exercer pleinement sa mission, il doit garder une vision d’ensemble de la santé financière de l’entreprise, connaître à tout moment le niveau de liquidités et la rentabilité enregistrée. C’est le point central du suivi au quotidien.
Le comptable : du passé au futur
Expert des chiffres, le comptable éclaire la trajectoire de l’entreprise en produisant les pièces comptables indispensables : bilan, compte de résultat, annexes. Voici les principaux documents qu’il prépare :
- le bilan ;
- le compte de résultat ;
- les annexes.
Grâce à ses connaissances, il peut aussi assurer la gestion de la trésorerie. Cette polyvalence lui permet de pallier l’absence d’un trésorier, en gardant un œil à la fois sur l’historique (comptabilité) et sur les perspectives à venir (trésorerie).
Contrôleur de gestion : le regard transversal
Le contrôleur de gestion ne se limite pas à surveiller les budgets. Il prend une part active dans la gestion de la trésorerie, notamment en établissant le budget pour chaque service ou projet. Sur ce point, il accède aux mêmes informations que le trésorier, ce qui lui permet de comprendre finement les enjeux.
Au-delà de la construction budgétaire, il analyse les indicateurs et partage ses recommandations avec le DAF ou la direction. Son expertise alimente la prise de décision et contribue à renforcer la solidité du pilotage financier.
À chaque étape, la gestion de trésorerie se construit à plusieurs voix. De la salle de réunion à l’open space, c’est la réactivité de chacun qui fait la différence entre la sérénité et la tempête. Qui, demain, saura orchestrer ces flux au millimètre près ?
