Vivre en colocation n’est pas toujours une situation confortable. Bien que cela puisse donner lieu à de bons moments, la présence de plusieurs personnes dans un logement augmente les risques de divers sinistres. C’est la raison pour laquelle il est primordial de souscrire une assurance habitation en colocation. De quoi retourne ce type d’assurance ? On vous dit tout dans cet article.
Plan de l'article
Qu’est-ce qu’une colocation ?
La collocation est une cohabitation de plusieurs personnes sous un même toit et qui payent un loyer auprès d’un même propriétaire. Le logement que ces personnes occupent ensemble représente pour chacune d’elles une résidence principale. Sur la base de cette définition, on peut distinguer plusieurs types de collocation. On pourrait par exemple citer :
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- les collocations étudiantes ;
- les collocations de personnes âgées ;
- les collocations de couple ;
- les collocations de familles monoparentales.
Chacune de ces collocations présente des spécificités, des risques et des contraintes différentes. De même, les règles du bail dans chaque type de collocation peuvent varier selon la nature des relations entre les différents locataires et les exigences du propriétaire. Ainsi, pour une collocation en toute tranquillité et dans la bonne entente, souscrire une assurance peut être nécessaire.
Pour quelles garanties souscrire une assurance habitation colocation ?
La vie en collocation vous expose à un certain nombre de risques faces auxquelles vous devez vous prémunir à l’aide d’une assurance. Les risques locatifs les plus courants sont les incendies, les dégâts d’eaux, les explosions et autres. Néanmoins, il existe d’autres types de garanties tels que la responsabilité civile qui couvre les dommages que les colocataires pourraient faire subir à un tiers.
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Vous avez également la garantie dommage aux biens qui vous assure une indemnisation, si vos biens sont endommagés suite à un sinistre. Pour finir, vous avez la garantie vol et la garantie protection juridique. La première vous couvre contre les risques de cambriolage alors que la seconde finance les frais juridiques liés à un litige.
Dans tous les cas, la meilleure chose à faire reste de souscrire à une assurance multirisque habitation. Ce type d’assurance protège l’ensemble du logement et les biens qu’il contient. Il couvre aussi les colocataires contre les dommages matériels ou corporels qu’ils pourraient faire subir à un tiers.
L’assurance habitation en collocation est-elle obligatoire ?
Oui, l’assurance habitation en collocation est obligatoire pour les personnes habitant le logement commun. Du moment où il y a une location d’une maison ou d’un appartement par une ou plusieurs personnes, la loi exige de souscrire une assurance habitation. Concernant le type d’assurance à choisir, plusieurs possibilités s’offrent aux personnes concernées.
La première, c’est que l’un des locataires soit couvert par une assurance habitation en collocation qui couvre l’ensemble du logement. Les autres pourraient alors se contenter d’une assurance de responsabilité civile. La seconde option serait que tous les colocataires soient couverts par un unique contrat d’assurance habitation en collocation. Enfin, la dernière possibilité, c’est que chaque colocataire puisse disposer individuellement de sa propre assurance habitation.
Par ailleurs, il faut savoir qu’avec une colocation, les changements sont fréquents. Un départ de l’un des colocataires peut entraîner de nombreux bouleversements. C’est pour cela que vous devez toujours envisager des évolutions du contrat d’assurance habitation en collocation.
Que se passe-t-il lorsque l’on néglige l’assurance habitation collocation ?
Comme vous l’avez compris, l’assurance habitation en colocation est une obligation pour les différents colocataires. Dans le cas où ces derniers n’y souscriraient pas, le propriétaire est alors libre de les mettre en demeure. Autrement dit, s’il n’a pas reçu l’attestation du contrat d’assurance, il peut mettre fin au contrat de bail et prendre une assurance pour ces locataires jugés défaillants.
Si le propriétaire se voit contraint d’arriver à de telles extrémités, il est autorisé à augmenter le montant de son loyer afin d’y ajouter le coût de l’assurance à laquelle les colocataires devraient souscrire. Néanmoins, il est important de notifier que la majoration qu’il doit appliquer au loyer ne doit pas excéder les 10 % de son prix.