Le métier de paysagiste est avant tout un travail de passion et d’amour pour le travail en plein air, qui inspire les vocations. Les bénéfices pour la nature, la santé, l’économie et la qualité de vie sont indéniables. Dans un contexte de retour aux essentiels, la profession connaît un nombre croissant d’entreprises, notamment sous le statut d’auto-entreprise. Or, se lancer en tant que paysagiste indépendant n’est pas toujours à la portée de tous en raison du budget nécessaire à l’acquisition des équipements nécessaires. Heureusement, il existe des solutions.
Plan de l'article
L’autofinancement
Cette première solution représente une option simple et rapide, particulièrement adaptée aux petits investissements tels qu’une pompe immergée pour puits ou une pompe d’arrosage. Pour les achats d’équipement inférieurs à 500 €, il n’est pas nécessaire de procéder à un amortissement comptable ; le coût d’acquisition peut être immédiatement comptabilisé comme une dépense d’exploitation. Toutefois, il est important que le jardinier paysagiste fasse preuve de prudence avec les investissements de grande ampleur pour éviter de mettre en péril sa liquidité financière.
A lire aussi : Découvrez les dernières tendances du marché du travail et les opportunités d'emploi en plein essor
Le prêt professionnel
La deuxième option pour financer le matériel d’un jardinier paysagiste est de contracter un prêt professionnel. Cette méthode consiste à solliciter des banques ou un courtier pour obtenir plusieurs propositions de crédit, permettant ainsi à l’entreprise de les comparer et choisir la meilleure offre. Le prêt couvrira le coût hors taxes du matériel, ce qui implique que l’entreprise devra payer la TVA en amont. En fonction de la somme empruntée, il se peut que des garanties ou un apport personnel soient exigés. Le déblocage des fonds se fera contre présentation des factures.
Le crédit-bail mobilier
La troisième stratégie de financement consiste à opter pour le leasing ou crédit-bail mobilier, une solution financière offerte par les établissements bancaires. Dans ce cas, l’entreprise n’achète pas directement l’équipement mais le loue auprès d’une banque ou d’un autre organisme financier. Durant la période de location, le jardinier paysagiste paie des loyers. À l’expiration du bail, il a l’option d’acheter l’équipement à sa valeur résiduelle et ainsi en devenir le propriétaire. Si l’achat ne l’intéresse pas, il peut restituer l’équipement au bailleur.
Lire également : REACH - Comprendre la réglementation des substances chimiques en UE
La location de matériel
La quatrième méthode de financement accessible aux jardiniers paysagistes est la location de matériel, y compris des équipements thermiques, électriques ou des véhicules. Cette option élimine le besoin d’une avance de trésorerie, car elle ne requiert ni le paiement anticipé de la TVA (le financement est réalisé toutes taxes comprises), ni un premier loyer majoré, ni un apport initial. Les loyers, calculés sur la base de l’utilisation réelle du matériel, tendent à être plus économiques. Un autre avantage notable est que le matériel loué n’est inscrit ni aux actifs ni aux passifs du bilan comptable de l’entreprise, ce qui contribue à maintenir son équilibre financier et à préserver sa capacité d’emprunt pour d’éventuels besoins futurs.
La cession-bail
Notre cinquième et dernière option de financement, la cession-bail, intervient quand une entreprise de paysagisme possède déjà du matériel acquis soit par crédit, soit par autofinancement. Dans ce cas, une entité financière peut acheter ce matériel à l’entreprise et le lui louer dans la foulée. Cette méthode offre à l’entreprise une occasion de liquider des actifs pour obtenir des fonds immédiats. On désigne cette démarche sous le terme de cession-bail ou encore de « lease-back ».