Pour les partenaires fondateurs d’une entreprise, la répartition correcte des actions est délicate. Après un lourd fardeau émotionnel, cette question est stratégique et structurante pour une société : pouvoir de décision, répartition des richesses créées, relations entre partenaires, … C’est encore plus stratégique, car vous pouvez gérer une entreprise directement sur le mur, si elle n’est pas soigneusement réfléchie. Devrions-nous distribuer le capital social de façon égale ou inégale ? Ou devrions-nous préférer une approche équitable ? Quels sont les outils nécessaires pour prendre ces décisions ?
Plan de l'article
Partenaire à parts égales, une erreur à éviter !
Derrière la répartition équitable des actions se trouve une approche quasi philosophique. Ainsi, les partenaires estiment que cette égalité dans les statuts renforce la solidarité, la cohésion et la confiance entre les membres de l’équipe.
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Malgré les bonnes intentions, ce choix n’est pas recommandé. La distribution d’actions distribue également les pouvoirs décisionnels. Lorsque deux partenaires égaux doivent prendre une décision, ils n’ont d’autre choix que d’être du même avis, de valider toutes les décisions. Cela peut entraîner une situation de blocus qui mettrait en péril l’activité de l’entreprise.
La répartition inégale des actions et de leurs profits
Heureusement, la distribution équitable du capital social d’une entreprise n’est qu’une solution parmi beaucoup d’autres.
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Bien sûr, certains partenaires optent pour une distribution inégale, comme la contribution de chaque partenaire. Dans ce cas, les cotisations égales sont relativement rares.
Le principal intérêt de ce type de répartition du capital repose sur une répartition des pouvoirs qui est proactive à la participation de tous. Ainsi, une hiérarchie presque naturelle dans la prise de décision va émerger. Les actionnaires ayant le capital social le plus élevé auront le dernier mot.
Les critères d’attribution du pouvoir des partenaires sont généralement basés sur :
— le nombre d’actions de capital-actions
— la contribution financière initiale
— la fourniture de compétences
— le temps passé
— le risque
En outre, une répartition inégale du capital social est moins gelée en tant qu’approche égalitaire. Les décisions importantes, telles que l’intégration d’un nouveau partenaire , sont plus faciles à prendre lorsqu’elles ne sont pas remises en question l’équilibre de la distribution.
En fait, l’intégration d’un nouveau partenaire dans une distribution 50/50 nécessite une réelle réflexion sur la stratégie de l’entreprise. Même si votre intégration dilue les actions des deux premiers partenaires, cela peut être un atout précieux pour aider à prendre des décisions (même avec seulement 2 %).
Dans tous les cas, il est important de considérer que rien n’est gelé et que la distribution des actions peut évoluer avec la participation de tous. Cette approche sera régie par un pacte de partenaires.
Des outils à l’attribution correcte des actions entre partenaires
Bien sûr, il existe un large éventail d’outils pour distribuer le capital d’une entreprise : de l’intuition à la plupart mathématicien.
Le dénominateur commun est de bien évaluer la contribution des futurs partenaires, certainement financièrement, mais aussi dans la participation et les compétences proposées.
Chaque outil d’aide à la distribution présente ses avantages et ses inconvénients. Il est pratique d’essayer plusieurs d’entre eux pour identifier les tendances .
Voici deux outils intéressants sur lesquels vous pouvez compter sur vos idées pour distribuer des actions.
> Calculatrice de capital cofondateur (foundrs.com)
Cette matrice, présentée sous forme de questionnaire, permet d’estimer le pourcentage de parts de chaque partenaire .
Pour cela, nous avons besoin de répondre à 15 questions sur les ressources clés de la structure : Qui est le PDG ? Qui paie les premières dépenses ? Quels sont les résultats des partenaires qui pourraient réduire les chances de financement ?
…
> Tableau de distribution par coefficient de ressource clé
Cette matrice de distribution du capital social accorde la priorité à l’importance des ressources clés et répartit la participation de chaque partenaire à celles-ci.
1/ Pour la préparation de ce tableau, il est nécessaire de commencer par énumérer les principaux domaines d’expertise nécessaires au projet, au cours des 18 ou 24 prochains mois : — maîtrise technique ou technologique — commercial — réseau — design — marketing — recherche de financement — rédiger un plan d’affaires — SEO et domaine médias sociaux — contrôle financier et comptable
Il est conseillé de se limiter à 4 ou 6 facteurs clés majeurs.
La contribution financière ne sera pas évaluée dans cette approche. Les compétences seront privilégiées, beaucoup plus stratégiques.
2/ Les domaines de compétence doivent ensuite être classés par ordre d’importance et assigner un coefficient (1 à 3 ou 1 à 4, selon les besoins).
La participation et le risque peuvent aider à définir des coefficients.
3/ Dans une table,
— la première colonne recevra les différentes compétences clés (ou types d’entrée) des associés — les secondes coefficients — les noms suivants sont les noms des partenaires qui distribuent le capital social. Sous chaque associé, leur contribution sera enregistrée dans chaque compétence. Le nombre total de contributions des partenaires dans chaque concours clé ne doit pas dépasser 100.